Un colloque et une exposition
musicologue et chroniqueur français d’origine russe, dont elle possède les archives depuis 1997. Léguées par Marina Scriabine, fille du célèbre compositeur russe Alexandre Scriabine, et nièce de Boris de Schloezer, ces précieuses archives se composent de près de 3 000 documents (lettres, manuscrits, photographies, partitions, enregistrements sonores et ouvrages dédicacés).
Une exposition qui dévoilera la richesse et la pluralité de ce fonds, en mettant notamment en lumière l'importante correspondance entretenue par Boris de Schloezer avec les penseurs et artistes de son temps.
Le programme
Colloque Boris de Schloezer


Boris de Schloezer : mon nom est personne
Comment s'y rendre ?
Les intervenants
Pierre-Henry Frangne est professeur de philosophie de l’art et d’esthétique au département d’histoire de l’art de l’université Rennes 2. Il est chercheur au sein de l’équipe Histoire et critique des arts (HCA). Il a publié une vingtaine d’ouvrages portant sur l’interprétation philosophique du symbolisme et de l’œuvre mallarméenne, sur le système des arts à l’époque contemporaine, sur la musique, sur le paysage comme représentation et comme réalité, enfin sur l’existence humaine en sa double dimension esthétique et éthique. Il dirige la collection Aesthetica aux Presses universitaires de Rennes (80 ouvrages parus à ce jour). Dans cette collection, il dirige la réédition des textes théoriques et critiques de Boris de Schloezer.
Ramona Fotiade est professeur associé à l’Université de Glasgow, où elle enseigne la littérature, la philosophie et les arts visuels. En tant que présidente de la Société d’Etudes Léon Chestov et directrice des Cahiers Léon Chestov, elle a organisé une exposition consacrée au cent-cinquantenaire de l’auteur à la Mairie du 6e à Paris, en 2016, et a dirigé le catalogue de l’exposition, Léon Chestov – la pensée du dehors (Editions Le Bruit du temps/Société d’Etudes Léon Chestov). Depuis 2010, elle dirige la nouvelle édition critique annotée des œuvres de Léon Chestov, dont cinq volumes ont déjà été publiés aux éditions Le Bruit du temps, dans la traduction de Boris de Schloezer: Le Pouvoir des clés (2010), La Philosophie de la tragédie (2011), Athènes et Jérusalem (2012), Qu’est-ce que le bolchevisme? (2016) et Sur la balance de Job (2016).
Enseignant et écrivain, Olivier Salazar-Ferrer est professeur à l’Université de Glasgow. Spécialiste de la philosophie et la littérature existentielle du XXème siècle, il a notamment publié deux monographies : Benjamin Fondane (Oxus, 2004) puis Benjamin Fondane et la révolte existentielle (Corlevour, 2007), tout en étant coéditeur du Bulletin international Benjamin Fondane Titanic et secrétaire de l’Association Benjamin Fondane depuis 2011. Il a également publié une série de correspondances de Rachel Bespaloff dans la revue Conférence, ainsi qu’un grand nombre d’articles et d’essais sur Fondane, Bespaloff, Jankélévitch, Camus, Merleau-Ponty. Il est l’auteur d’articles et de livres sur l’écriture de voyage et ses rapports avec le cheminement existentiel (L’Usage du monde de Nicolas Bouvier, Infolio, 2015 ; Le Clézio et la philosophie, Passages, 2015 ; Chronique japonaise de Nicolas Bouvier, Infolio, 2017). Enfin, en tant que romancier, il a publié Un chant dans la nuit (2005) et Les Possessions transparentes (2014).
Laetitia Basselier est doctorante en philosophie de la danse à l’Université de Lille. Elle rédige une thèse sous la direction d’Anne Boissière et de Roland Huesca, intitulée De l’essence aux sens de la danse classique. Le cas du ballet néo-classique à Paris (1945-1965), enjeux philosophiques. Elle est actuellement ATER en philosophie de l’art à Lettres Sorbonne Université. Ses recherches portent sur la philosophie de la danse et sur l’esthétique de la danse (néo-)classique aux XXème et XXIème siècles.
Daniele Buccio a reçu le titre de Docteur de recherche en musicologie à l’Université de Bologne avec une dissertation sur l’histoire de la psychologie de la Gestalt dans le domaine sonore. Il a été professeur au Conservatoire “Santa Cecilia” de Rome et récipiendaire du Short-Grant 2016 conféré par le Deutscher Akademischer Austauschdienst. Ses travaux les plus récents ont concerné les manuscrits musicaux de M. K. Čiurlionis, l’analyse d’aspects techniques et stylistiques des compositeurs inspirés par l’œuvre musicale d’Alexandre Scriabine et l’histoire des relations entre la culture française et celle des émigrés russes en France au XXème siècle.
Tatiana Victoroff a soutenu sa thèse de doctorat à l’université de Moscou (MGU Lomonossoff). Boursière de la Maison des Sciences de l’Homme à Paris (en 2000), puis enseignante à l’ENS Lettres et Sciences Humaines de Lyon (2001-2003), elle est depuis 2004 maître de conférences (HDR) en littérature comparée à l’Université de Strasbourg. Elle est l’auteur de l’ouvrage Anna Akhmatova. Requiem pour l’Europe (Infolio, 2010), d’articles sur la renaissance du genre du mystère au XXème siècle (Mallarmé, Hofmannsthal, Péguy, Claudel, T.-S. Eliot, Lorca, Andrei Biely, Alexandre Blok…) et sur la littérature de l’émigration russe en France (Boris de Schloezer, Alexis Remizov, Wladimir Nabokov, Dimitry Merejkovsky, Marina Tsvetaeva…). Elle est directrice du centre culturel Soljenitsyne aux éditions YMCA-Press à Paris et directrice de la revue des émigrés Vestnik (Messager) (Paris – New York – Moscou).
Timothée Picard est professeur de littérature générale et comparée à l'Université Rennes 2, spécialiste de l'étude des relations entre littérature, musique et histoire des idées, domaines auxquels il a consacré de nombreux ouvrages. Un volet de ses recherches est consacré à la théorie et à la pratique de la critique musicale : il a édité un recueil des contributions de Boris de Schloezer à la NRF et à la Revue musicale (Presses Universitaires de Rennes, 2011) et dirigé dans le cadre d'une délégation à l'Institut universitaire de France (2011-2016) un programme international et interdisciplinaire consacré à La Critique musicale au XXème siècle (à paraître aux Presses Universitaires de Rennes en septembre 2020).
Joseph Cohen est enseignant-chercheur en philosophie contemporaine au University College de Dublin, et depuis janvier 2016, membre statutaire du groupe de recherche interdisciplinaire (scientifique, artistique et philosophique) L’incertitude des formes, Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains. Il a été membre des comités de rédaction de la revue Cités aux PUF de 2008 à 2015, des revues Les Temps modernes aux Éditions Gallimard de 2009 à 2014, et Rue Descartes aux PUF, de 2004 à 2008. Professeur invité dans de nombreuses universités, il est membre fondateur des Rencontres Philosophiques de Monaco.