Nicolas Alaimo et ses airs d'opéra
Adrien Rebaudo
"Ecumes distantes"

Adrien Rebaudo est auteur et photographe. En temps normal, il enseigne la photographie, notamment au sein de la Médiathèque de Monaco. Il vous écrit :
"Salut les confiné·e·s,
Je vous propose aujourd’hui une petite promenade au bord de mer, comme à l’époque. Cachez cette nostalgie que je ne saurais voir, rangez vos attestations, cette balade-là se fait de chez vous et ne pourrait même pas se faire en temps normal. Car c’est là l’un des avantages indéniables de la photographie, au delà de montrer le réel, pouvoir le transformer. C’est ce que j’ai voulu montrer dans ma série “écumes”.
Photographier l’écume jusqu’à la faire disparaître, ce n’est pas si compliqué. Un trépied, une pose lente et le tour est joué. Mais cela ne me suffisait pas, je voulais également capturer des longueurs d’ondes invisibles à l’œil nu, et elles sont nombreuses. Montrer ce qui existe, mais qu’on ne voit pas. Le résultat est le fruit de plusieurs semaines d’essais, de tentatives, et d'échecs. Puis, un jour, la bonne combinaison est arrivée, le mélange entre quelques filtres bien sentis, combiné à une heure favorable, et la série était née.
Alors, laissez de côté l’amer de la situation et jetez un œil sur la mer comme vous ne la verrez jamais.
Bonne balade !"
Adrien Rebaudo est auteur et photographe. En temps normal, il enseigne la photographie, notamment au sein de la Médiathèque de Monaco. Il vous écrit :
"Salut les confiné·e·s,
Je vous propose aujourd’hui une petite promenade au bord de mer, comme à l’époque. Cachez cette nostalgie que je ne saurais voir, rangez vos attestations, cette balade-là se fait de chez vous et ne pourrait même pas se faire en temps normal. Car c’est là l’un des avantages indéniables de la photographie, au delà de montrer le réel, pouvoir le transformer. C’est ce que j’ai voulu montrer dans ma série “écumes”.
Photographier l’écume jusqu’à la faire disparaître, ce n’est pas si compliqué. Un trépied, une pose lente et le tour est joué. Mais cela ne me suffisait pas, je voulais également capturer des longueurs d’ondes invisibles à l’œil nu, et elles sont nombreuses. Montrer ce qui existe, mais qu’on ne voit pas. Le résultat est le fruit de plusieurs semaines d’essais, de tentatives, et d'échecs. Puis, un jour, la bonne combinaison est arrivée, le mélange entre quelques filtres bien sentis, combiné à une heure favorable, et la série était née.
Alors, laissez de côté l’amer de la situation et jetez un œil sur la mer comme vous ne la verrez jamais.
Bonne balade !"
Je vous propose aujourd’hui une petite promenade au bord de mer, comme à l’époque. Cachez cette nostalgie que je ne saurais voir, rangez vos attestations, cette balade-là se fait de chez vous et ne pourrait même pas se faire en temps normal. Car c’est là l’un des avantages indéniables de la photographie, au delà de montrer le réel, pouvoir le transformer. C’est ce que j’ai voulu montrer dans ma série “écumes”.
Photographier l’écume jusqu’à la faire disparaître, ce n’est pas si compliqué. Un trépied, une pose lente et le tour est joué. Mais cela ne me suffisait pas, je voulais également capturer des longueurs d’ondes invisibles à l’œil nu, et elles sont nombreuses. Montrer ce qui existe, mais qu’on ne voit pas. Le résultat est le fruit de plusieurs semaines d’essais, de tentatives, et d'échecs. Puis, un jour, la bonne combinaison est arrivée, le mélange entre quelques filtres bien sentis, combiné à une heure favorable, et la série était née.
Alors, laissez de côté l’amer de la situation et jetez un œil sur la mer comme vous ne la verrez jamais.
Bonne balade !"
Lectures de poèmes
Remo Girone, Filippo di Sambuy, Victoria Zinny nous lisent des poèmes
Victoria Zinny est une comédienne italo-argentine, née à Buenos Aires.
Elle a tourné dans de nombreux films, certains dirigés par Luis Buñuel, comme "Viridiana".
Sa mère était la poétesse argentine Julia Prilutsky Farny, dont elle lit des poèmes tirés de "L’Antologia del Amor".
Cet acteur, connu pour son rôle dans la série télévisée italienne "La Pieuvre", s'est passionné également très tôt pour le théâtre.
Il a joué pour de très nombreux réalisateurs, comme Bellochio, Ettore Scola, Jacques Rivette. Zanussi.
Il enchaîne les tournages aux Etats-Unis dans les films de Ben Affleck, notamment le fameux "Le Mans 66", dans lequel il interprète Enzo Ferrari .En cette période de confinement, il souhaite partager avec nous des poèmes ou sonnets qu'il affectionne.
Cet acteur, connu pour son rôle dans la série télévisée italienne "La Pieuvre", s'est passionné également très tôt pour le théâtre.
Il a joué pour de très nombreux réalisateurs, comme Bellochio, Ettore Scola, Jacques Rivette. Zanussi.
Il enchaîne les tournages aux Etats-Unis dans les films de Ben Affleck, notamment le fameux "Le Mans 66", dans lequel il interprète Enzo Ferrari .En cette période de confinement, il souhaite partager avec nous des poèmes ou sonnets qu'il affectionne.
Filippo di Sambuy est né à Rome.
Ses œuvres sont exposées dans des galeries et des musées en Italie, à Monaco et ailleurs depuis 1980.
Filippo di Sambuy est né à Rome.
Ses œuvres sont exposées dans des galeries et des musées en Italie, à Monaco et ailleurs depuis 1980.
Artistes plasticiens
JP Racca Vammerisse, Gérard Haton-Gauthier, Bernard Alligand, Céline Marin, Antoine Loudot ...
"Le temps du confinement est la mesure de l'instant"
Bernard Alligand est un artiste de la matière, de la lumière et du mouvement.
Ses nombreux voyages, notamment en résidences d’artistes (Egypte, Maroc, Islande, E.A.U, Oman, Asie…) sont des sources d’inspiration, qu’il décline sur différents supports : peinture, gravure, céramique, bois..., et livres d'artiste. Pluridisciplinaire, son œuvre picturale est empreinte de toutes sortes de matériaux : minéraux, végétaux, manufacturés, bruts, recyclés… qu’il traduit en des compositions cosmiques, allégoriques.
Il illustre depuis plus de 20 ans des livres d’artistes sur des textes inédits de Michel Butor, Salah Stétié, Robert Marteau, Régine Detambel, Jean-Pierre Geay, Kenneth White, Bernard Noël. La Médiathèque en possède un certain nombre.
Bernard Alligand nous dit :
"Ce temps du confinement ne s’éloigne pas de la vie d’un artiste, seul face à la toile. S’isoler pour mieux créer, se recentrer. Trouver des sources d’inspiration, de nouvelles matières, se renouveler sans cesse, puiser dans des lieux inconnus. Cette situation inédite de confinement général crée un sentiment partagé de solitude qui est source de création. Les uns allant vers la lecture, l’écriture, la cuisine, la couture… chacun s’ouvre à ses talents. De nombreuses personnes inventent et vont jusqu’à même créer de nouveaux partages dans le confinement. Beaucoup veulent penser à l’après alors que l’instant est à apprécier comme un moment unique. L’atelier recèle toujours des matières en attente, ici, l’ardoise, le sable retrouvent la lumière et deviennent des espaces de poésie telles « les pentes noires des reliefs qui coulaient du ciel lissées par des millions d’années » (Sylvain Tesson). Le temps du confinement est la mesure de l’instant".
Ses nombreux voyages, notamment en résidences d’artistes (Egypte, Maroc, Islande, E.A.U, Oman, Asie…) sont des sources d’inspiration, qu’il décline sur différents supports : peinture, gravure, céramique, bois..., et livres d'artiste. Pluridisciplinaire, son œuvre picturale est empreinte de toutes sortes de matériaux : minéraux, végétaux, manufacturés, bruts, recyclés… qu’il traduit en des compositions cosmiques, allégoriques.
Il illustre depuis plus de 20 ans des livres d’artistes sur des textes inédits de Michel Butor, Salah Stétié, Robert Marteau, Régine Detambel, Jean-Pierre Geay, Kenneth White, Bernard Noël. La Médiathèque en possède un certain nombre.
Bernard Alligand nous dit :
22 ème journée. « Je rassemble mes silences, regarde là-bas… peut être demain. »

Gérard Haton-Gauthier est un artiste plasticien.
Son passage à l'école des beaux-arts de Dijon le pousse vers une démarche personnelle. Il ne s'inscrit dans aucune tendance et ses réalisations sont des suites poétiques du moment. Pluridisciplinaire, ses œuvres sont graphiques et sculpturales.
A majorité figuratif, effleurant l'abstraction, chaque tableau est un fragment d'histoire vécue ou ressentie.
Au fil des années, le noir s’impose dans ses différentes représentations, encre de Chine, fusain et pierre noire sur toile ou papiers marouflés. La lecture proposée n’en est que plus directe.
Aborder le sujet jusqu’au plus profond de l’âme est l’élément essentiel de son travail. Sans artifice, l’œuvre s’affirme d’elle-même dans sa poésie et son message.
Gérard Haton-Gauthier est un artiste plasticien.
Son passage à l'école des beaux-arts de Dijon le pousse vers une démarche personnelle. Il ne s'inscrit dans aucune tendance et ses réalisations sont des suites poétiques du moment. Pluridisciplinaire, ses œuvres sont graphiques et sculpturales.
A majorité figuratif, effleurant l'abstraction, chaque tableau est un fragment d'histoire vécue ou ressentie.
Au fil des années, le noir s’impose dans ses différentes représentations, encre de Chine, fusain et pierre noire sur toile ou papiers marouflés. La lecture proposée n’en est que plus directe.
Aborder le sujet jusqu’au plus profond de l’âme est l’élément essentiel de son travail. Sans artifice, l’œuvre s’affirme d’elle-même dans sa poésie et son message.
A majorité figuratif, effleurant l'abstraction, chaque tableau est un fragment d'histoire vécue ou ressentie.
« Et dans cette songerie sans calme ni grandeur, dans cette flânerie sans but ni espoir, mes pas usaient cette matinée de liberté, et mes phrases prononcées tout haut à voix basse résonnaient, en se multipliant, dans ce simple cloître de mon isolement." Le Livre de l'intranquillité (1982) de Fernando Pessoa

JP Racca Vammerisse est un artiste plasticien utilisant la céramique avec passion, qu’il associe souvent à d’autres matières, textiles, plastiques, verre ou carton, dans un art consommé de la mise en scène et de la théâtralité.
Même s’il façonne, avec une extraordinaire technicité, des œuvres le plus souvent de petites dimensions, la manière qu’a JPRV de les contextualiser les transforme spectaculairement en installations grand format.
Ses influences mêlent culture savante et populaire, l’inspiration tire sa source dans le "Gothic Fantasy" ou chez "Tex Avery", réinterprète avec délectation des éléments architecturaux du Haut Baroque ou de ce XIXème siècle grand remixeur des styles du passé. Son art est un mélange d’élégance sophistiquée et d’excès, n’a peur ni de la surcharge expressive ni de la couleur outrancière.
JPRV a de l’appétit pour le grotesque et de la sophistication dans la laideur, dans une veine figurative dénuée de naturalisme, décadente au point d’aller flirter avec le fantastique. (Frédéric Bodet, 2019)
JP Racca Vammerisse est un artiste plasticien utilisant la céramique avec passion, qu’il associe souvent à d’autres matières, textiles, plastiques, verre ou carton, dans un art consommé de la mise en scène et de la théâtralité.
Même s’il façonne, avec une extraordinaire technicité, des œuvres le plus souvent de petites dimensions, la manière qu’a JPRV de les contextualiser les transforme spectaculairement en installations grand format.
Ses influences mêlent culture savante et populaire, l’inspiration tire sa source dans le "Gothic Fantasy" ou chez "Tex Avery", réinterprète avec délectation des éléments architecturaux du Haut Baroque ou de ce XIXème siècle grand remixeur des styles du passé. Son art est un mélange d’élégance sophistiquée et d’excès, n’a peur ni de la surcharge expressive ni de la couleur outrancière.
JPRV a de l’appétit pour le grotesque et de la sophistication dans la laideur, dans une veine figurative dénuée de naturalisme, décadente au point d’aller flirter avec le fantastique. (Frédéric Bodet, 2019)
Même s’il façonne, avec une extraordinaire technicité, des œuvres le plus souvent de petites dimensions, la manière qu’a JPRV de les contextualiser les transforme spectaculairement en installations grand format.
Ses influences mêlent culture savante et populaire, l’inspiration tire sa source dans le "Gothic Fantasy" ou chez "Tex Avery", réinterprète avec délectation des éléments architecturaux du Haut Baroque ou de ce XIXème siècle grand remixeur des styles du passé. Son art est un mélange d’élégance sophistiquée et d’excès, n’a peur ni de la surcharge expressive ni de la couleur outrancière.
JPRV a de l’appétit pour le grotesque et de la sophistication dans la laideur, dans une veine figurative dénuée de naturalisme, décadente au point d’aller flirter avec le fantastique. (Frédéric Bodet, 2019)
"Le monde va t’il renaître cette fois encore ?", crayon sur papier, A4, série en cours, 2020
Née en 1986, Céline Marin est une artiste diplômée de la Villa Arson et de l’École Supérieure d’Arts Plastiques d’Aix-en-Provence.
Elle réalise son post-diplôme (MPA ALUMNI) au Pavillon Bosio à Monaco en 2012. Les dessins de Céline Marin trahissent son goût avéré pour le surréalisme joyeux.
Réduisant son champ des possibles à deux ou trois éléments maximum, elle compose des dessins précis et emplis d'humour dans lesquels les rencontres impossibles se succèdent et semblent créer une famille.
Elle collecte des images dans des magazines, des cartes postales, des articles scientifiques... puis elle tente des greffes contre nature.
Céline Marin joue de l'insolite pour donner à voir un ensemble non fini de tribus bizarres.
Elle réalise son post-diplôme (MPA ALUMNI) au Pavillon Bosio à Monaco en 2012. Les dessins de Céline Marin trahissent son goût avéré pour le surréalisme joyeux.
Réduisant son champ des possibles à deux ou trois éléments maximum, elle compose des dessins précis et emplis d'humour dans lesquels les rencontres impossibles se succèdent et semblent créer une famille.
Elle collecte des images dans des magazines, des cartes postales, des articles scientifiques... puis elle tente des greffes contre nature.
Céline Marin joue de l'insolite pour donner à voir un ensemble non fini de tribus bizarres.
"The End", skateboards, peinture